Réduction de la dépendance au pétrole, baisse des impacts écologiques et économies de carburants, les avantages de l’éco-conduite sont connus de tous. Cela encourage encore plus les entreprises à former leurs salariés à ce style de conduite, également connu pour améliorer leurs conditions de travail. Les 19 organisations qui ont donné jour à ce projet ont défini des recommandations spécifiques indispensables aux organismes de conseils et de formations en éco-conduite. Afin d’améliorer leur offre et revisiter, étape par étape, leur organisation, la future norme NF R14-711 d’application volontaire leur servira de guide. Cet article vous prodiguera toutes les informations utiles à ce sujet.
Quel est l’objectif de la formation à la conduite économique, écologique et citoyenne ?
Pour les bénéficiaires, la norme régissant la formation en éco-conduite donnera un cadre utile afin de juger la pertinence d’une offre de formation et de recevoir des propositions de services adéquats. Il s’agit de sensibiliser les conducteurs de véhicules légers et lourds à réduire la consommation de carburant et l’usure des véhicules, à favoriser la sécurité routière, maîtriser les coûts d’utilisation du véhicule ainsi qu’à diminuer le risque et le taux d’accidentologie.
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Déroulement d’une formation à l’éco-conduite.
La durée conseillée pour une formation est de 1 jour. Le programme varie selon les centres, mais quelques points sont généralement abordés, étudiés et discutés lors de cette formation. On retrouve parmi ceux-là le comportement du conducteur en éco-conduite – l’application pratique sur véhicule adapté et la pratique dans le cadre de l’éco-conduite.
Dans un premier temps, le formateur fait un rappel des règles de sécurité, notamment en ce qui concerne la vitesse autorisée, les distances de sécurité et la conduite préventive. Il procède ensuite à l’étude des facteurs qui influent sur la consommation d’énergie : démarrage sans accélération, passage rapide à la vitesse supérieure, surveillance du compte-tour, anticipation le freinage et ralentir, etc.
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La seconde étape consiste à apprendre aux bénéficiaires à soulager le véhicule des accessoires inutiles, de privilégier la vitre ouverte pour la climatisation, d’opter pour la boîte manuelle plutôt que l’automatique et de régulariser l’entretien du véhicule.
Une fois cette partie théorique achevée, le formateur procède à la pratique de l’éco-conduite proprement dite. Cela consiste à réaliser un diagnostic pour chaque conducteur en enregistrant la consommation de carburant, ses temps et distances de freinage, son accélération. Après le diagnostic, on effectue un 2ème enregistrement de la consommation après la mise en application des consignes théoriques. Le formateur fait une comparaison, une synthèse et une dernière mise au point personnalisée pour chaque conducteur.