Un employé d’une entreprise peut subitement tomber malade. Ce qui peut causer certains problèmes à l’employeur. En effet, ce dernier peut observer un certain nombre de ralentissements dans ses activités. Pour assurer le contrôle des salariés, les employeurs ont recours aux contre-visites médicales.
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Comment les employeurs se servent-ils des contre-visites ?
Dans une entreprise, il est fréquent de voir des employés qui peuvent s’absenter au moins une fois pour cause de maladie. Ce qui fait que la moyenne des jours d’absence pour une année n’était pas du tout négligeable. C’est ce qui a poussé un bon nombre d’employeurs d’avoir recours aux contre-visites médicales.
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Ainsi, lorsqu’un employé est absent à cause d’un accident ou d’une maladie, l’employeur peut avoir recours à une contre-visite médicale. Les salariés qui subissent ces visites peuvent mal apercevoir ce geste de la part de leur employeur. Ce dernier peut alors envoyer un médecin à l’adresse de l’employé.
C’est ce médecin professionnel qui pourra se charger du contrôle arrêt maladie d’un employeur.
Qu’arrive-t-il à l’employé en cas de simulation de maladie ?
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Le salarié qui a déclaré une maladie doit nécessairement accepter d’être contrôlé par le médecin. Si la contre-visite médicale révèle que le salarié a simulé sa maladie, l’employeur n’aura pas le droit d’établir des sanctions contre lui. Il peut cependant choisir de ne plus verser les indemnités à l’employé pendant la durée de son absence.
La caisse d’Assurance maladie peut aussi imposer des sanctions à l’employé. Ce sera au médecin de le prévenir pour qu’elle décide d’une suspension des indemnités. Une nouvelle visite médicale peut même être ordonnée. La contre-visite médicale est donc un moyen pour un employeur d’assurer le suivi des absences de ses employés.
En quoi consiste le délai de carence ?
Un salarié peut vivre une période durant laquelle il ne perçoit pas d’indemnités journalières ou de salaire lors d’un arrêt maladie. Cette période est appelée délai de carence ou jour de carence et concerne aussi bien les travailleurs du secteur public que du secteur privé. Ce jour est rétabli depuis le 1er janvier 2018 pour les travailleurs du secteur public.
Ces derniers peuvent profiter de la rémunération à partir du deuxième jour de l’arrêt maladie. En ce qui concerne les travailleurs du secteur privé, ce délai peut aller jusqu’à 3 jours. C’est seulement à partir du 4e jour de maladie que le salarié pourra percevoir son indemnité. Il s’agit de moyens importants pour réduire les absentéismes injustifiés.