Quel est l’avenir de l’immobilier ?

La crise sanitaire a touché pratiquement tous les secteurs d’activité, avec des répercussions susceptibles d’être durables, notamment en raison des changements dans le comportement des consommateurs. Bien que l’immobilier ait été directement affecté par l’introduction de mesures restrictives de cisaillement, le marché de la pierre semble avoir montré une très forte résilience. En temps de crise, l’immobilier semble plus que jamais considéré par les Français comme une valeur de refuge.

Évolution des prix

Loin de l’effondrement redoutable (ou désiré, il est selon), les chiffres faits se trouvent toutes les prédictions les plus pessimistes. Bien qu’un gel des transactions ait effectivement été observé au cours du premier confinement, l’impact sur les prix était faible et surtout nous avons été témoins d’un phénomène de rattrapage en juin et juillet avec un niveau d’activité record. L’effet du second confinement a d’autre part, était très faible sur les transactions et zéro sur les prix. DANS finalement, l’activité est demeurée très soutenue, atteignant près d’un million de transactions au cours de l’année. Du côté prix, les mètres carrés au niveau national ont atteint 3 553 euros fin 2020. En détail, Paris reste la ville où l’accession à la propriété coûte le plus cher avec un chiffre record de 10 683 euros par mètre carré, en hausse de 5,7% sur l’année. Sur la liste des villes de 2020parmi les plus chères de France hors Ile-de-France, on trouve Annecy (5 243/€/m²), Bordeaux (5 023 €/m²), Nice (4 485 €/m²), Nantes (4,151 €/m²) et Aix-en-Provence (4 123 €/m²).

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Le risque n’est pas le taux mais la situation de l’emploi

La résilience du marché immobilier s’explique sans aucun doute par le niveau encore très bas des taux d’intérêt avec une moyenne de 1,20% sur l’année, toutes durées confondues. Une hausse des taux dans les mois à venir semble totalement hors de question. En outre, l’économie, et le Trésor a assoupli le plafond du taux d’endettement (de 33 % à 35 %), ce qui devrait permettre aux ménages non financiers d’accéder au crédit jusqu’à présent. Toutefois, les avantages de ces mesures doivent être relativisés parce que, face à l’incertitude, les banques examinent encore plus les dossiers. Le critère de stabilité professionnelle dépend de leur décision d’accepter ou de rejeter une demande de crédit.

Il est clair que nous devons rester prudents (les prévisions ont souvent été fausses !) mais on peut raisonnablement estimer que les prix au premier semestre de 2021 continueront au mieux à augmenter légèrement et, au pire, stagner. En effet, en plus d’être contraints de vendre ou d’acheter, les propriétaires ou les acheteurs sont censés prendre une position d’attente dans l’attente d’une vision plus claire de leur situation personnelle, d’une part, et de l’évolution du marché immobilier, d’autre part. Cependant, des biens de qualité avec un emplacement avantageux devraient continuer à vendre rapide et bon et soutenir la dynamique globale du marché.

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Comme pour le reste de l’année, l’augmentation des faillites et la destruction d’emplois qui en découlent pourraient entraîner un rééquilibrage de l’offre et de la demande. L’intensité de cet équilibre dépendra donc du contexte macroéconomique et des moyens que l’État mettra (ou ne le fera pas) pour limiter son impact.

effets à court terme

L’ avenir immédiat du marché immobilier reste incertain. Lacrise sanitaire a stimulé la transformation numérique de l’activité immobilière qui comprend au moins deux aspects : les voyages virtuels pour continuer à chercher des biens à un moment où les déplacements sont sévèrement limités, et le travail à distance pour continuer les agences d’exploitation. Cependant, l’immobilier reste une profession basée sur le contact humain et de nouvelles mesures restrictives risquent inévitablement de punir acteurs du secteur. Compte tenu de l’importance de l’achat de biens immobiliers, l’acheteur voudra toujours visiter la propriété physiquement avant qu’elle ne se termine. Si la crise que nous connaissons ne peut qu’accélérer la transformation numérique du secteur, elle sera plus un outil pour les concessionnaires immobiliers qu’une mesure de remplacement.

Enfin, l’impact négatif de la crise sur le tourisme pourrait inciter les donateurs à passer à des loyers à plus long terme, réduisant ainsi la pression sur les centres urbains.

De nouvelles tendances émergent à long terme

conteneurs successifs ont été moins une perturbation en France qu’un accélérateur de tendances Les déjà présentes depuis plusieurs années. Le désir d’espace, le désir de renouer avec la nature, l’amélioration du milieu de vie sont autant de critères qui sont devenus essentiels pour de nombreux acheteurs dans le choix d’une propriété.

L’ utilisation généralisée du télétravail peut également avoir une incidence sur les choix des acheteurs. D’une part veut ils disposent souvent d’un espace de travail séparé des autres espaces de vie de la résidence, ce qui peut entraîner une plus grande demande de logements spacieux. D’autre part, avec le télétravail, l’hébergement et le temps de déplacement au bureau, c’est un critère qui pourrait perdre de l’importance dans la décision d’achat. Cela pourrait entraîner une baisse de la pression sur les centres urbains dans cette nouvelle organisation du travail.

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