Plan de l'article
Des secteurs en plein essor.
Alors que les chiffres du chômage sont, depuis plus d’une décennie, à la hausse dans la plupart des secteurs, certaines activités tirent au contraire leur épingle du jeu. Tel est le cas par exemple des domaines du transport et de la logistique, comme l’a confirmé une étude de l’Observatoire Prospectif des emplois et des qualifications dans les Transports et la Logistique.
Il ressort en effet de cette analyse que l’effectif de ces filières est en constante évolution ces dernières années. On observait ainsi en 2015 une hausse de 2% de l’effectif des salariés, ce qui portait à près de 700 000 l’effectif des salariés dans ces secteurs. C’est cependant le transport routier de marchandise qui retient la plus grande part du recrutement. Une évolution positive qui se confirme en 2017.
Lire également : Se former à l’école des métiers de l’alimentation
Un marché de la logistique principalement alimenté par le travail intérimaire
Par ailleurs, force est de constater que ces secteurs sont fortement tributaires du travail intérimaire. Ainsi, près de la moitié des recrutements dans le secteur de la logistique résulte d’une mission d’interim.
Lire également : Comment présenter ses condoléances à l’oral ?
Un secteur peu attractif pour les jeunes, en dépit des opportunités d’emploi.
En dépit de l’essor de ces secteurs, les jeunes accordent peu d’intérêt à ces filières. Ces métiers souffrent en effet de lourds préjugés renvoyant à l’image, erronée, du conducteur routier rustre et solitaire. En réalité, la profession s’est totalement modernisée, ce qui explique sa féminisation croissante tant sur le secteur du transport que sur celui de la logistique. Celles-ci apprécient particulièrement le transport scolaire, lesquels peuvent être aménagés à temps partiel et permettent de concilier travail et vie de famille.
Une offre de formation complète.
Cette filière est l’une des rares à permettre un accès à l’emploi dès le CAP, ce qui n’entrave pas pour autant l’éventualité d’une poursuite d’études jusqu’au niveau bac+5. Selon une analyse du Centre d’études et de recherches sur les qualifications, 85% des titulaires du CAP transport-logistique seraient en poste.
Par ailleurs, nombreux sont les demandeurs d’emploi qui ont bénéficié du financement d’une formation qualifiante en la matière, ce qui porte par exemple aux 2/3 les nouveaux conducteurs routiers titulaires du titre professionnel « conducteur-trace du transport interurbain de voyageurs.